Latitude progresse à la vitesse de la lumière

La start-up Latitude (ex-Venture Orbital System), installée à Reims et spécialisée dans le développement de lanceurs spatiaux et de moteurs-fusées, n’en finit pas de progresser.

Attractivité, Innovation, Start-up

Article provenant du site Matot Braine, à lire en entier ici

La start-up Latitude (ex-Venture Orbital System), installée à Reims et spécialisée dans le développement de lanceurs spatiaux et de moteurs-fusées, n’en finit pas de progresser. Après une seconde levée de fonds de 10 millions d’euros en juin 2022 et une sélection pour intégrer un programme du CNES, elle prévoit de doubler ses effectifs (65 salariés) en 2023.

Après une première levée de fonds en 2020 de 750 000 euros, pour trouver des locaux notamment et faire les premières embauches, une seconde levée de fonds de 10 millions d’euros cette fois-ci a été effectuée en juin 2022. Une véritable accélération rendue possible grâce notamment au Fonds d’investissement de Charles Beigbeder spécialisé dans l’aérospatial, Geodesic ainsi que le Crédit Mutuel Innovation (CMI).

Aujourd’hui 65 personnes travaillent à temps plein pour développer le nano lanceur Zephyr, dont les premiers tests moteurs se dérouleront à la fin de l’année. « Notre équipe est de plus en plus cosmopolite avec des spécialistes venant aussi bien de la France que de l’Inde, du Liban, de la Nouvelle-Zélande… »

Latitude est ainsi en pleine phase d’accélération et de tests avec comme objectif final une cinquantaine de lancements par an.

Latitude a répondu à des appels à projets du CNES, pour pouvoir utiliser le centre spatial guyanais de Kourou (et viser les orbites proches de l’équateur), mais a aussi noué un partenariat avec le port spatial écossais SaxaVord Space Port, base de lancement située dans la péninsule de Lamba Ness sur Unst, la plus au nord des îles Shetland (pour les orbites polaires).

Latitude a ainsi été sélectionnée lors d’un premier appel à projets pour travailler sur le moteur de Zephyr, et ainsi « faire des essais, analyser les résultats et l’améliorer au meilleur de ses capacités ».

Le CNES accompagne la start-up non seulement dans le développement scientifique et technique mais apporte aussi des financements. « C’est le résultat d’une véritable volonté politique qui, aujourd’hui, souhaite soutenir ce secteur », indique Kévin Monvoisin. L’autre appel à projet auquel a répondu Latitude est toujours en cours de sélection finale, il intègre d’autres entreprises européennes spécialisées dans les nano lanceurs. « Six entreprises ont été présélectionnées selon leur impact économique et environnemental. »

Car la course aux étoiles est souvent pointée comme étant fortement polluante et consommatrice d’énergie fossile à des niveaux stratosphériques… C’est pourquoi, Latitude ne dérogeant pas à son statut de start-up, entreprise innovante et avec un temps d’avance, travaille sur un moteur utilisant la fabrication additive avec pas moins de 7 brevets déposés uniquement sur la motorisation…

Après les essais moteurs et les essais étages, le futur lanceur est en bonne voie pour effectuer son premier vol, prévu en 2024.

Article provenant du site Matot Braine, à lire en entier ici

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Dernière mise à jour : 19 janvier 2023

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