Spécialiste française de la robotique viticole, l’entreprise rémoise Vitibot marque déjà la Champagne et les autres terroirs de son empreinte décarbonée mais veut aller encore plus loin.

Innovation, Start-up

Article provenant du site Matot Braine, à lire en version complète ici

Spécialiste française de la robotique viticole, l’entreprise rémoise Vitibot marque déjà la Champagne et les autres terroirs de son empreinte décarbonée mais veut aller encore plus loin.

Que de chemin parcouru depuis la création de VitiBot ! Fondée par Dominique Bache, viticulteur aubois et son fils Cédric, ingénieur en robotique, la jeune entreprise a pris vie en 2016 dans une maison châlonnaise, où se tassaient, dans chaque pièce, jeunes ingénieurs et stagiaires. Un esprit start-up un peu artisanal qui a néanmoins permis à l’entreprise de sortir son premier enjambeur trois ans plus tard, après un déménagement en 2018 dans un bâtiment de la zone Farman à Reims plus adapté à la production industrielle.

D’une demi-douzaine de salariés à sa création, VitiBot a vu ses effectifs passer à cinquante personnes en 2022, réparties entre le bureau d’études et les ateliers rémois, « une belle implantation dont on est relativement fiers », souligne Bernard Boxho, Directeur général délégué de VitiBot. Grâce à deux levées de fonds, pour un total de 11 M€, en 2018 et 2019, l’entreprise dispose aujourd’hui d’une force de frappe industrielle lui permettant de s’imposer sur le marché de l’enjambeur 100% électrique et autonome.

« Les pièces de fonderie viennent des Ardennes, et pour la mécanosoudure, nous travaillons avec le même partenaire depuis le début, qui est une entreprise de Sainte-Menehould. Au total, plus de 80% de la valeur matière vient de France et l’assemblage est entièrement réalisé dans nos ateliers ».

En été 2022, VitiBot s’est rapprochée du groupe Same Deutz Fahr (SDF), qui est l’un des principaux constructeurs mondiaux de tracteurs, de machines à vendanger et de moteurs thermiques et un leader reconnu dans le domaine de l’agriculture spécialisée.

Pour continuer à assurer la production (deux Bakus sortent du site de production rémois chaque semaine après 220 heures d’assemblage ) l’entreprise recrute, encore et toujours. Si elle a pris l’habitude d’embaucher bon nombre de ses stagiaires en CDI dès la fin de leurs études, elle reste toujours en recherche de plusieurs postes hautement qualifiés (ingénieurs et techniciens) à pourvoir immédiatement.

A ce jour, VitiBot a distribué plus de 50 machines, présentes partout en France, en Italie et bientôt en Espagne. « Nous avons aussi une machine en Slovaquie, une en essai aux Etats-Unis. Bakus sera même présenté au FIRA (Forum international de la robotique agricole) aux Etats-Unis juste après le salon Viti Vini, fin octobre ». Et les ambitions restent élevées puisque l’entreprise rémoise compte doubler sa production comme ses effectifs d’ici fin 2023« Notre enjeu du moment c’est de définir comment faire en sorte de poursuivre l’aventure à Reims tout en montant en puissance en tant que centre de compétence et centre de services. Avec un objectif : devenir une vraie licorne locale ».

Lien vers les offres d'emplois proposées par Vitibot

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Crédit photo : Vitibot

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Dernière mise à jour : 19 janvier 2023

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