Reims, territoire de cinéma

Avec 262 jours de tournage en 2024, la Champagne-Ardenne représente 34 % de l’activité de tournage dans la Région Grand Est, selon le dernier rapport d'activité du Bureau des images Grand Est.

Un dynamisme qui génère des retombées directes pour l’économie locale : hébergement, restauration, transport, location de matériel, main-d’œuvre technique…

Des productions nationales et internationales ont déjà choisi le territoire, comme "T’as pas changé" de Jérôme Commandeur (Eswkad / Chapter 2) ou "Champagne Problems" de Mark Steven Johnson (Full Dawa).
Et plus récemment la série "Paolo" de Sébastien Marnier pour HBO, ou la fiction TV "Ardennes" de Josée Dayan pour France TV.

Et demain ? Le rachat, il y a quelques jours, de 50 hectares sur l’ancienne base BA112 à Reims par Xavier Niel a pour ambition de transformer le site en véritable pôle d’activités créatives : studios de tournage, infrastructures de post-production, bureaux pour entreprises culturelles et tech, formations…

Opportunité pour les investisseurs, les professionnels de la création, les prestataires techniques et les startups du secteur.
Reims se positionne plus que jamais comme un territoire d’innovation culturelle et économique.

Le projet, baptisé “Studios de Reims”, a pour objectif de devenir le plus grand pôle cinématographique de France et éventuellement d’Europe. Le programme d’investissement est estimé entre 72 et 80 millions d’euros.

Le plan prévoit :

- la réhabilitation des deux hangars déjà utilisés à des fins de tournage.

- la transformation du troisième hangar (actuellement en stockage).

- la construction de trois nouveaux hangars.

À terme, le site proposera :

- 17 000 m² de plateaux de tournage

- 28 000 m² d’espaces extérieurs dédiés,

- 22 412 m² de locaux annexes (loges, ateliers, stockage, etc.)

Ce projet ambitionne de doubler l’activité de tournage présente sur le site, en passant de deux à cinq hangars opérationnels.

Le site devrait générer 250 à 300 emplois directs, et proposer une formation aux métiers de l’audiovisuel, consolidant l’attractivité du territoire.

Les tarifs d’utilisation seront environ 30 % inférieurs à ceux de Paris, un palier de compétitivité notable pour attirer les productions nationales et internationales